Au VIème siècle, en Orcanie comme partout ailleurs en Bretagne, la religion chrétienne ne cesse de s'étendre tandis que les anciennes croyances continuent malgré tout de perdurer. Les souverains, s'appuyant sur un clergé dont l'autorité ne cesse de croître, optent de plus en plus pour le christianisme, même si leurs peuples restent encore très attachés aux anciens cultes.
Ainsi même si Loth d'Orcanie s'est convertit au christianisme, son épouse Morgause ne semble guère très convaincue par la parole du Christ.
Depuis le début de son règne, et surtout depuis le passage de l'évêque Florin, le roi Mordred n'a jamais cessé de peser de tout son poids pour imposer la nouvelle religion au peuple orcanien...
La cour semble avoir adopté le christianisme, mais le peuple, tout en se conformant aux nouvelles règles, continue a célébrer certaines fêtes païennes, et certains persistent à célébrer encore leurs anciens cultes plus ou moins ouvertement, et ce même si la religion du Christ est en pleine expansion, puisque tout les nouveaux nés sont désormais systématiquement baptisés.
La situation s'est cependant apaisée depuis que l'évêque Florin a été démis de ses fonction, et qu'un temple païen a été érigé entre les murs de Warminster; une certaine forme de concorde semble s'être établie entre chrétiens et adorateur des anciens dieux, et l'on a cessé de convertir ces derniers par la torture.
Ailleurs en Bretagne, certains royaumes ont conservé de profondes racines païennes, comme les Gaurres qui restent majoritairement païens.
Aux Orcades également, bien que les anciens souverains Aron et Minara aient embrassés la religion chrétienne, le peuple continue dans sa grande majorité a pratiquer les anciens rites.
Les servants de la nouvelle religion ne sont pas cependant les seuls à s'être rendus coupables d'exactions envers l'autre camp, car le roi Mordred semble avoir prit comme prétexte les violences faites aux chrétiens en Gaurres pour déclarer la guerre; en outre, malgré la concorde établie en Orcanie, les païens ont été convertis en masse par la force, et ceux qui ont résisté sont à présent peu nombreux.
édité par Morrigane